Papa, dis moi …

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Papa, dis-moi pourquoi la Saint Valentin est la fête des amoureux ?

La Saint-Valentin est connu pour être la fête de l’Amour et des amoureux. Mais pour connaître d’où vient cette association, il faut remonter le temps et l’histoire jusqu’à la Grèce Antique. A cette époque, Février était la période qui symbolisait la fécondité. Plus tard, quand les Romains envahirent la Grèce, la tradition évolua vers un rituel où des prêtres caressaient les jeunes femmes avec du poil de chèvre pour leur apporter la fertilité. On suppose que le côté amoureux de la Saint Valentin vient de cette époquer par le fait que les religieux se promenaient nus pour apporter la bénédiction. A notre époque, ce sont plutôt les cadeaux, les petits mots et les fleurs qui ont remplacé ce rite.

La plupart des fêtes chrétiennes ont remplacé des fêtes païennes. A l’origine, la Saint-Valentin était célébré pour les célibataires et non pour les amoureux. Le 14 février, les jeunes filles non-mariées se cachaient aux alentours de leur village et se cachaient. La mission des jeunes hommes célibataires étaient alors de les trouver. Les couples ainsi formées étaient soit formées pour la soirée, soit se mariaient dans l’année.

Saint Valentin

Mais pourquoi le saint de ce jour est le saint Valentin ? Ce saint était un prêtre chrétien, mort vers l’année 270. Selon l’histoire, il aurait été condamné à mort par l’empereur Claude II. Pourquoi ? Ce prêtre consacrait des mariages chrétiens. Mais ces Chrétiens, une fois mariés, refusaient de partir à la guerre afin de ne pas quitter et rester avec leurs familles. L’empereur a alors interdit ces mariages, mais le prêtre Valentin s’y refusa et continua clandestinement. Il est donc mort après avoir consacré sa vie à défendre l’amour et le mariage chrétien. Il aura fallu attendre l’année 1496 que le Pape Alexandre VI le déclare Saint Patron des Amoureux.

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Papa, dis-moi pourquoi mon cousin n’a pas le même nom que moi ?

En cette période de réunions de famille, il se peut que vos enfants se posent des questions sur les différents membres d’une famille et pourquoi tous n’ont pas forcément le même nom de famille, et également d’où proviennent le nom de famille qu’ils portent.

Pour répondre, parlons un peu de généalogie.

Arbre généalogique

Les noms de famille sont apparus en France au 12ème siècle, en effet, suite à une hausse démographique les seuls prénoms utilisés à l’époque ne suffisaient plus pour différencier les individus.

Au moyen âge, on avait l’habitude de distinguer les individus portant le même prénom en y associant le nom du père, son lieu de résidence ou de naissance, une singularité physique ou de caractère, ou son métier. Aussi, au moment de fixer pour chacun un nom de famille, a-t-on naturellement choisi ces appellations.

Au 16ème siècle, l’enregistrement des baptêmes a été généralisé, et donc du nom de famille pour les catholiques. Par mariage, une femme perdait son nom de famille au profit de celui de son mari et les enfants, sauf cas exceptionnels, héritaient du nom de leur père.

Bien sûr, à l’époque, les enregistrements étaient manuscrits, cela explique pas mal de modifications dans l’orthographe des noms de famille, de générations en générations.

Dans ton cas, si tu n’as pas le même nom de famille que ton cousin, c’est qu’il est problablement le fils de ta tante côté paternel, qui en se mariant a pris le nom de famille de son mari et donc leur fils a eu ce nom de famille différent du tiens.

Autre solution, il s’agit du fils de ta tante ou de ton oncle côté maternel.

Si ce sujet t’intéresse, tu peux, assez simplement, faire ce qu’on appelle un arbre généalogique pour cela il faut que tu récupéres le prénom et le nom de tes parents, puis de leurs parents, de ceux de leurs grands-parents et ainsi de suite… On peux trouver beaucoup d’informations sur internet, de nos jours, ce qui facilite la recherche de nos ancêtres.

D’ailleurs, si vous souhaitez débuter, je vous conseille le logiciel GRAMPS (source: https://gramps-project.org), un logiciel libre très bien fait.

Source: Wikimedia Commons


Papa, dis-moi pourquoi s’embrasse t on sous le gui ?

Pour cela, il faut remonter au temps des Celtes, au temps des druides. Ceux-ci avaient pour habitude d’utiliser régulièrement le gui car c’était une plante qui aidait à guérir de nombreux maux. Cette plante aux vertus médicinales nombreuses fut ainsi considéré comme magique et devint une plante sacrée. A tel point que seul les druides furent autorisés à le ramasser. Tout un rite était alors célébré au moment de la cueillette. Celle-ci se faisait au moment de la floraison du gui, soit en hiver et, à son apogée, fin décembre au moment du solstice d’hiver. Ce rite aurait donné l’expression : « Au gui l’an neuf ! ». Les druides le ramassaient alors avec une faucille en or, ils le recueillaient alors dans un drap blanc pour que le gui ne touche pas le sol et le trempait dans l’eau lustrale. Les druides en brulaient pour célebrer les divinités et en distribuaient à l’assistance qui le suspendaient à leur cou ou à l’entrée de la maison. Ainsi, quand un invité arrivait, ils s’embrassaient dessous afin de leur porter bonheur et chance. Quand l’Eglise remplaca la fête du « Sol Invictis » par Noël au IVe siècle, le gui fut évincé par son cousin le houx car ce premier était trop lié à la fête celte. Mais la tradition resta et on s’embrasse toujours sous le gui comme porte-bonheur.

Une autre légende, galloise celle-ci, pourrait expliquer le baiser sous le gui. Cette histoire remonterait à l’époque du roi Gwydyr. Ses trois filles étaient fiancées, mais leurs compagnons ont dû partir à la guerre. Avant le départ, ils se retrouvèrent tous à l’ombre de vieux chênes chargées de gui sacré. Les prétendants demandèrent un gage d’amour. Chacune des fiancées enleva une plume de paon de ses cheveux pour l’offrir à leurs fiancés. « Encore ! », répéterent les trois hommes. Chaque fille offrit alors la branche de houx qui soutenait la plume de paon. « Encore ! », répéterent les trois hommes. N’ayant alors plus rien à offrir, les filles du roi Gwydyr accordèrent à leurs fiancés sous les branches du chêne un baiser.


Papa, dis-moi pourquoi y a-t-il de l’eau autour des châteaux forts ?

Les fossés remplis d’eau entourant les châteaux sont appelés les douves. Ce mot vient du latin « doga » qui signifie vase, lui même issu du grec Dokhê qui signifie réservoir, par extension réservoir d’eau, rebord du fossé, ce qui retient l’eau.

Les châteaux forts sont entourés de douves : par exemple, Suscinio.

Les châteaux forts ont commencés à apparaître au environ de l’an Mil. Construits de façon ingénieuse, ils se révèlent très efficace pour la défense d’un territoire.

Outre, les murailles, les créneaux, les meurtrières, les chemins de ronde, les mâchicoulis, les douves sont l’un des nombreux mécanismes issus du savoir-faire sans cesse amélioré de l’époque pour protéger les châteaux. Elles permettent d’empêcher les attaquants de s’approcher des murs du château. En temps de paix, des pont-levis sont jetés au dessus des douves et permettent la circulation, ils sont relevés en cas d’attaque.

Source: Wikimedia Commons

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