Papa, dis moi …

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Papa, dis-moi le père Noël existe-t-il ?

Question fatidique à laquelle vous n’échapperez sans doute pas un jour ! Comment répondre à nos petites têtes blondes quand, en rentrant de l’école, ils vous regardent droit dans les yeux avec cette simple question :

Papa, dis moi, le père noël existe-t-il ?

Pour répondre , vous pourrez toujours leur montrer des films comme par exemple l’excellent Miracle sur la 34ème rue. Pour ma part, je préfère la version de 1994, mais la version de 1947 est très bien aussi. Cela pourra toujours vous inspirer quelques réponses et le cas échéant, vous aurez passé un bon moment avec vos enfants et vous vous serez mis dans l’ambiance des fêtes de fin d’année. 🙂

Père Noël

Autre solution, vous pourrez toujours leur expliquer d’où vient la légende du père Noël.

Les origines du père Noël sont multiples, du Sinterklaas Néerlandais, de Saint Nicolas, de Julenisse, le lutin nordique, du dieu viking Odin, en passant par le dieu celte Gargan. Son image a été façonnée par tout ces personnages. De Julenisse, le Père Noël a gardé la barbe blanche, le bonnet et les vêtements en fourrure rouge, de Gargan il a conservé la hotte et les bottes.

Il est de coutume de dire que l’image moderne du père noël est dûe à la firme Coca Cola, si il est vrai que l’illustrateur Haddon Sundblom a popularisé, dans un but commercial, l’image du père Noël avec son habit rouge et sa bohomie en 1931, sa représentation était déjà répandue durant les années précédentes.

Bref, on peut être très pragmatique et ne se baser que sur les faits pour chercher à prouver que le père Noël existe, ou n’existe pas, mais comme dans le film, il suffit peut être de laisser opérer la magie et de dire « nous croyons ».

L’équipe de Papa, dis moi, vous souhaites de très bonnes fêtes de fin d’année.

Source: AlloCine


Papa, dis-moi pourquoi dit-on que le nombre 13 porte malheur ?

Rappelle toi quand Maman ne voulait surtout pas que l’on soit treize à table et qu’elle cherchait quelqu’un à inviter pour être quatorze. Il faut imaginer une des scènes les plus connues de la religion chrétienne : la Cène, le dernier repas de Jésus entouré de ses douze apôtres. Et si on sait compter : douze plus un donne treize. Lors de ce dernier repas, Judas, le treizième et dernier convive, trahit Jésus et le donne aux Romains. Le lendemain, un vendredi nommé le « Vendredi saint », Jésus fut jugé et crucifié.

"La Cène" de Leonard de Vinci ou le repas maudit des 13

En France, la superstition vient aussi du vendredi 13 octobre 1307 où tous les templiers furent arrêtés, sur ordre de Philippe le Bel. Selon la légende, le grand maître des Templiers, Jacques de Molay, aurait proféré : « Vous serez tous maudits jusqu’à la treizième génération ». Le destin fit qu’une série de malheurs s’abbatit alors sur la famille royale.

La peur du Vendredi 13 s’appelle la paraskevidekatriaphobie.
De nos jours, cette croyance reste présente et visible par plusieurs points car il est très rare de voir :

  • un 13 étage dans les immeubles aux USA que les américains ont remplacé par un 12-B ;
  • une chambre 13 dans un hopital comme à l’hopital Necker à Paris ;
  • un vol identifié par le nombre 13 ;
  • une place ou une rangée 13 dans un avion…

Source : Wikimedia Commons


Papa, dis-moi pourquoi les tirelires ont elles une forme de cochon ?

Mais mon cher enfant, c’est parcequ’aucun autre animal n’était disponible. Blague à part, il faut remonter assez loin dans le temps d’environ 300 ans. Dans les milieux ruraux au XVIIIe siècle, le cochon était considéré comme une valeur sûre dans le sens où dans le cochon, tout est bon, c’est-à-dire que toutes les parties et morceaux du cochon ont une utilité, culinaire ou autre. Etant une valeur sûre, on pouvait alors imaginer cet animal comme une tirelire sur pattes. Un autre point de vue fait penser que l’argent donné à la tirelire représenterait les vivres que l’éleveur donnait au cochon. Il dépense ainsi son argent mais qu’il ne verra remboursé qu’au moment où le cochon sera tué, ou quand quelqu’un casse la tirelire. Il faudra attendre le XIXe siècle pour que les tirelires commencent à être destinées aux enfants et prennent alors une autre forme pour devenir ainsi beaucoup plus attrayantes.

Tirelire en forme de cochon

Source : Wikimedia Commons


Papa, dis-moi c’est quoi Halloween ?

Il s’agit d’une fête qui n’est pas beaucoup célébrée en France, car cela ne fait pas partie de nos traditions. Pendant cette période, en France, c’est la Toussaint, il s’agit d’une fête catholique qui honore tous les saints. Il est de coutume d’aller fleurir les tombes des défunts de notre famille le 1er novembre.

Halloween est célébrée le soir du 31 octobre, dans les pays anglo-saxons, comme l’Angleterre et les États-Unis. Ce soir-là, les maisons sont décorées avec la célèbre Jack-o’-Lantern. Il s’agit d’une citrouille qu’on évide, on y creuse une bouche, un nez et des yeux, et on y place une bougie le soir d’Halloween. C’est une tradition qui provient d’une vieille légende irlandaise à propos d’un maréchal-ferrant nommé Jack. A l’époque, il s’agissait d’un navet que l’on creusait. Les enfants se déguisent et vont frapper aux portes des maisons, et quémandent des bonbons en disant la phrase: « Trick or treat! », soit « Farce ou friandises! »

Décoration d’Halloween

Cette tradition tient son origine d’une ancienne fête celte, nommée Samain, qui célèbre le début de la saison sombre de l’année celtique.

Beaucoup d’autres cultures honorent aussi les morts entre la fin Octobre et le début Novembre mais de différentes façons. Au Mexique, par exemple, il y a le jour des morts (El Dia de Muertos), dont les festivités durent du 1er et 2 novembre, elle consiste en la fabrication d’autels et de décorations des tombes, notamment des Calaveras, des sortes de poupées, parfois des crânes sculptées dans une base de sucre.

La Catrina

Source:


Papa, dis-moi pourquoi les « Indiens » d’Amérique ?

Cela date des années 1492, quand un portugais du nom de Christophe Colomb part en bateau vers l’Ouest en espérant trouver une nouvelle route pour atteindre les Indes. En ce temps pour atteindre, les seules routes étaient la route terrestre ou la route maritime. Cette dernière route faisait descendre les bateaux à l’Ouest de l’Afrique pour passer par le Cap de Bonne Espérance au sud de l’Afrique pour remonter vers les Indes Orientales. Alors quand Colomb se décida de partir tout Ouest pour trouver les Indes, il ne s’attendait pas à tomber sur le continent Américain, mais sur le contient Asiatique ou plus précisément sur l’Inde. Donc à sa première rencontre avec les indigènes, il les nomma « Indiens » car ils étaient censés être en Inde. Évidemment, on comprit bien plus tard que les Amériques étaient bien un continent, et non pas une extension des Indes Orientales. On nomma alors ce continent  »Amérique » et ses habitants les  »Indiens d’Amérique » ou « Amérindiens » pour les distinguer des Indiens d’Inde.

Christoph Colomb et les indiens d’Amérique

Source : Wikimedia Commons

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