Papa, dis-moi pourquoi certaines fleurs se referment ? La terre
Le 20 mars dernier, nous sommes entrés dans le printemps. Durée du jour augmentée, température en hausse et humidité modifiée. Enfin, les arbres bourgeonnent et les fleurs éclosent!
Il fait encore un peu frisquet comme le dit le dicton populaire « en Avril ne te découvre pas d’un fil, en Mai fait ce qu’il te plaît » qui a pour origine les observations que faisait les anciens du climat. Avril réservant de belles journées ensoleillées qui peuvent rapidement succéder à des journées beaucoup plus froides. En Mai, plus rien à craindre côté refroidissement, les températures étant beaucoup plus clémentes.
Sais-tu qu’un des symboles du printemps est le crocus? Cette fleur fait partie des premières à fleurir quand le temps se réchauffe.
Si tu les as observé, tu peux remarquer que les corolles de cette fleur s’ouvrent et se ferment toutes seules. Mais à quoi est ce dû ?
Et bien, c’est dû à un mécanisme de protection de ce qu’elles ont de plus précieux : leurs organes reproductifs. Ainsi à l’abri, étamines, pollen et pistils sont mieux préservés du froid et de l’humidité.
Cette protection est dû, elle-même à plusieurs phénomènes.
D’abord, à un phénomène qui s’appelle la thermonastie, c’est à dire qu’en fonction des variations quotidiennes de la température, la fleur va s’épanouir au soleil, et se refermer dès qu’il fait froid.
Autre phénomène, la photonastie, dans ce cas c’est la lumière qui joue un rôle sur la fleur, par temps couvert la fleur va également se refermer.
Bien sûr, il existe quelques 250000 espèces de plantes à fleurs et à pollen, il existe donc beaucoup de mécanisme de reproduction différents, dont le but premier est de faire se rencontrer un gamète mâle avec un gamète femelle comme chez l’Homme:
– D’abord la multiplication végétative, c’est à dire qu’un fragment de plante mise en terre redonne un individu complet (le jardinier l’utilise en faisant par exemple du bouturage). C’est, par exemple, le cas des fraisiers qui produisent des stolons, leurs permettant de se reproduire.
– Ensuite la plante peut être hermaphrodite, c’est à dire que, dans sa fleur, elle possède les organes mâles et femelles qui s’autofécondent, comme par exemple le haricot, dont les fleurs ne s’ouvrent jamais.
– D’autres plantes rendent impossible l’autofécondation, elles ont besoin de l’intervention d’un insecte. Par exemple, les orchidées. C’est ce que l’on appelle la pollinisation.
– Certaines plantes encore font appel au vent. Comme, par exemple, les pins qui produisent des grains de pollen très légers et en grand quantité. Ces « pluies jaunes » sont parfois responsables des allergies qu’on peut connaître au printemps!
– D’autres plantes encore font appel aux oiseaux pour leur pollinisation, souvent par des colibris, les fleurs présentent le plus souvent des corolles étroites et longues dans lesquelles ces oiseaux plongent leur bec.
– Ou bien aux chauves-souris, qui cette fois-ci de nuit, mangent les fleurs ou en extraient le nectar à l’aide de leur longue allongée ce qui contribue à la pollinisation des plantes.
Il existe aussi un phénomène de dissémination des graines par les animaux, soit par leur pelage, soit directement dans leur tube digestif.
Attention, il ne faut pas confondre le fait que les fleurs se referment avec le phénomène de l’héliotropisme qui est la variation de l’orientation des feuilles pour suivre la lumière, comme par exemple le tournesol.
Source : Wikimedia Commons
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