Papa, dis moi …

Papa, dis-moi pourquoi parle t-on de passages cloutés ?

Quand tu entends parler de passages cloutés, la personne parle évidemment de passages piétons. A l’heure actuelle, les passages piétons sont délimités par des lignes blanches au sol. Mais quand ils ont été mis en place pour la première fois en France en 1925, puis en Suisse en 1932, le marquage au sol de ces passages étaient des clous plombés d’environ dix centimètres de diamètre dont la tige était plantée entre deux pavés, voire directement enfoncée dans la chaussée. Mais depuis les années 1960, ces clous ont été remplacé par les marquages blancs que l’on connait en France. Ce remplacement est principalement dû au fait que les pavés aient été remplacé par une surface plus plane comme l’est l’enrobé ou le béton.

Passage piéton dans le 16e arrondissement de Paris

Ce qui reste marrant, c’est que 50 ans après la fin de ces passages cloutés, ils restent encore dans le vocabulaire français. Ainsi certaines expressions utilisent encore le terme cpùùe “être dans les clous”, “rester dans les clous”, “être hors des clous”, ou “sortir des clous”. Celles-ci sont relatives au fait qu’être dans les clous, c’est obéir à l’ordre.

Continuons avec les passages piétons et le vocabulaire. Si le passage piéton te faisait penser à un animal, ce serait… le zèbre, bien sûr. Ainsi dans d’autres langues, pour parler de passages piétons, on parle de zébres :

  • en anglais, on dit “zebra crossing”,
  • en allemand, on parle de “zebrastreifen”,
  • en espagnol, c’est “pasa de cebra”,
  • en néerlandais, on dit “zebrapad”.

Par contre, en francais, les zebras font référence aux bandes que l’on voit près des arrêts de bus.

Source : Wikimedia Commons

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